C’est une fois dans la cuisine que j’ai réalisé qu’ils avaient modifié une partie de ma maison.
Un tiroir contenait un impressionnant attirail de torture, ses instruments classés dans des compartiments sur mesure.
Il y avait des fourches miniatures à quatre et trois dents. Grâce à leurs courbures aérodynamiques, elles pouvaient être projetées sur des cibles plus ou moins rapprochées.
De longs instruments plats bien empilés attendaient d’être insérés dans les orifices et plaies d’un torturé. Juste à côté se trouvaient ces horribles outils à bout rond qui servaient sans aucun doute à arracher des yeux.
Mais ce n’était pas tout. Plusieurs autres accessoires horribles occupaient ce tiroir.
- Des fouets avec adaptateur pour se brancher au bout du bras d’un robot-bourreau
- Des enveloppes de faux sang pour traumatiser les victimes
- Un appareil à mèche tirebouchonnée pour éviscérer sans effort
- Des lames en feuilles à l’image de commerces locaux pour faire des micro-coupures
- Un arrache-dent en forme de décapsuleur
- Deux attaches à pain. Je n’avais aucune idée de leur utilisation et ça me terrorisait encore plus.
Je suis allé me réfugier dans ma chambre en courant. Je savais que la modification serait temporaire.
Le lendemain, tout était revenu à la normale. Ou presque.
Dans mon tiroir à ustensiles, se cachaient sournoisement deux effroyables attaches à pain.